ma saison 2018

Lancement de saison

Début avril, après avoir eu juste le temps de m'habituer à ma tournée, à toutes les boîtes aux lettres, à tous ces gens, je quitte La Poste pour être pleinement disponible.

Le printemps met du temps à s'installer, et aux premiers jours de beau, la chaleur s'installe brusquement et tout éclate. Les ruches reprennent une grosse activité, du jour au lendemain on passe de la surveillance attentive à devoir courir après les ruches... que du bon!!

Malheureusement, il m'arrive deux embûches. D'abord mon camion doit partir au garage. Le différentiel arrière est cassé, il ne peut plus rouler. Le système de transmission 4x4 est assez spécifique, et donc long long à venir et à être changé. Un mois au garage, et pas de véhicule pour mes premières transhumances de l'année...  Heureusement, j'ai reçu l'aide qu'il fallait.

Pour faciliter les choses, aux tous premiers jours où on commence à courir, je dois passer à l'hôpital pour une écharde impossible à enlever et qui s'est infectée. J'ai l'air fin et me retrouve avec une balafre dans le pouce et un joli bandage!!

Les miellées

Les petits soucis derrière moi, la saison apicole est déjà bien entamée, tout va très vite. Mai et juin sont primordiaux pour faire du miel et avoir de belles colonies.

L'acacia fleurit très fort, je fais une bonne récolte malgré un secteur où la pluie sur les fleurs a limité la récolte.

Vers la fin juin, toutes mes ruches sont à la montagne. La miellée de fleurs de montagne débute mais est vite stoppée par les fortes températures et la sécheresse.

Cette petite déception sera vite oubliée par l'activité des ruches au mois d'août. Les abeilles remplissent les hausses de miellat de sapin. Je fais une récolte qui me comble pour cette première année d'installation.

Mise en hivernage

Après les récoltes, vient le temps du traitement varroa. Je suis en conversion Bio depuis le mois de mai, je teste donc pour la première fois le traitement en bio. J'essaye plusieurs stratégies suivant les ruches. Les comptages de varroa que j'effectue ensuite devraient permettre aux ruches de passer l'hiver, en espérant que le long été indien n'aura pas favorisé de réinfestation importante. C'est le principal problème et la plus grosse crainte en bio: la pression parasitaire du varroa, et ses dégâts sur les ruches.

 

Je transhume les colonies vers les ruchers d'hivernage début octobre. C'est l'occasion de faire le point sur le cheptel: j'ai maintenant environ 180 colonies. J'ai créé des essaims tout au long de la saison, la plupart sont forts et assez lourds pour bien passer l'hiver, certains (les plus tardifs) ont à peine eu le temps de se développer (on verra comment ils passent l'hiver...).

 

Vient maintenant le temps de vendre le miel de l'année, préparer la saison prochaine (j'ai du pain sur la planche niveau matériel, stockage, extraction...).